Votre panier est vide

L'écoanxiété : c'est quoi ?

27 juillet 2021

L'écoanxiété : c'est quoi ?

Vous avez déjà ressenti de la déprime, de la colère ou de l'impuissance face à la dégradation de l'environnement ? C'est ce qu'on appelle l'écoanxiété, un sentiment de grande culpabilité face à l'urgence climatique. On décrypte et on vous donne des conseils pour en finir avec l'écoanxiété.

 

Qu'est-ce que l'écoanxiété ?

L'écoanxiété se définit par un sentiment de détresse et d'impuissance face à la dégradation continue de l'environnement. Ce concept se développe de plus en plus depuis quelques années et émerge souvent chez les jeunes.

Si vous vous sentez concerné.e par l'écoanxiété, sachez que vous n'êtes pas seul.e : 85% des Français se déclaraient inquiets face au changement climatique en 2018 selon une étude réalisée par l'Ifop.

Comment se manifeste l'écoanxiété ?

L'écoanxiété peut se manifester de diverses manières. Vous pouvez par exemple avoir souvent des pensées anxieuses, ressentir du stress de façon exagérée. Cela peut aussi passer par des signes d'angoisse physique tels que les mains moites ou encore des troubles du sommeil.

L'écoanxiété se caractérise aussi parfois par la peur de l'avenir à long terme : vous pouvez avoir l'impression de ne pas pouvoir vous projeter car cela vous effraie et vous semble impossible. Chez certaines personnes, il peut même y avoir une véritable dépression, voire même des sensations d'abandon.

Quelques conseils pour l'éviter

Vous avez au profond de vous-même une sensation de frustration, d'incapacité à faire changer les choses ? Les conseils ci-dessous sont fait pour vous.

Prendre du recul

Une des choses qu'on essaie de faire au quotidien chez Les Petits Bidons et qu'on peut vous conseiller, c'est de relativiser. C'est très important de savoir vous réjouir des petites victoires autour de vous (que ce soit une belle initiative dans votre ville, une nouvelle alternative écolo dans votre routine, un magasin de vrac qui ouvre près de chez vous, etc).

C'est pour cette raison d'ailleurs qu'on vous propose souvent du contenu positif et déculpabilisant à travers nos différents réseaux sociaux : on publie régulièrement des bonnes actus sur nos comptes Instagram et Facebook ou en stories.

Lorsqu'on aborde les thèmes liés à l'écologie, on peut vite adopter un ton moralisateur, culpabilisant. C'est tout le contraire qu'on veut provoquer en vous. Chacun peut avancer à son rythme, à son échelle, et selon ses moyens ou son envie.

Bien s'informer

bien s'informer

Le bonheur au quotidien et l'apaisement découle aussi des informations dont on se nourrit au fil de la journée. Cela vous est déjà arrivé de vous sentir plombé.e après avoir regardé le journal télévisé du soir ? C'est aussi ça qui compte : savoir choisir et sélectionner les informations qu'on regarde, qu'on lit ou qu'on écoute. 

Vous pouvez par exemple prendre le temps de vous abonner à des médias positifs, à du contenu qui vous intéresse réellement en fonction de vos passions, votre entourage, votre ville etc.

S'engager concrètement

Pour palier ce sentiment d'impuissance, une solution s'offre à vous : vous pouvez tout simplement vous engager pour une cause qui vous tient à cœur. Il n'y a rien de mieux pour vous sentir vraiment utile !

Renseignez-vous, il existe un tas d'associations à la recherche de nouveaux bénévoles. Vous pouvez aussi choisir de faire des dons, d'aider un.e proche qui se lance dans une action en faveur de l'environnement... Les opportunités ne manquent pas !

Avancer à son rythme

Le plus important, c'est aussi d'essayer de ne pas culpabiliser au moindre écart. Chacun fait les efforts dont il se sent capable et chaque petit geste compte. Dans la vie, on ne peut pas tous avancer de la même manière.

Si autour de vous votre entourage va plus vite que vous : trouvez-y une source de motivation pour faire mieux mais ne vous dites pas que vous êtes en train de rater quoi que ce soit ou de ne pas faire les choses assez bien. Si on contraire, vous connaissez des personnes qui selon vous ne font pas assez, donnez leur des astuces, des bonnes pratiques, et aidez-les toujours dans la bienveillance et sans les juger. Ils assimileront mieux le chemin qui leur reste à parcourir que si vous leur en parlez de manière agressive ou que vous leur donnez des ordres. 

 Et pour finir sur une note positive, rappelez-vous qu'il n'y a pas de petit geste quand on est plus de 60 millions à le faire !